Le cœur du digital, ce sont les gens et les communautés

Il y a un an et demi, une parcelle sur The SandBox valait plus de 12 000€. Aujourd'hui, elle s'échange (pas) en moyenne aux alentours de 800 €.
Les metavers, c'est mort de chez mort ?

92% de perte de valeur en 1 an et demi. Quel secteur ne s'effondrerait pas avec un tel bouleversement ?

Fuite des clients.
Fuite des investisseurs.
Désintérêt des médias.
Mépris des majeures du web.

Cet effondrement, ce n'est pas l'effondrement des métavers, c'est l'effondrement d'une croyance.

La croyance que la technologie crée de la valeur par elle-même.

Les métavers comme The SandBox ou Decentraland n'offrent aucune valeur d'usage aux utilisateurs. Uniquement de la spéculation.

On fait quoi sur Decentraland ? On s'amuse ? On rencontre des gens ? On apprend un métier ? On se divertit ou on change nos vies ?

Non. On achète un terrain et on attend qu'il prenne de la valeur. Ce n'est ni drôle, ni divertissant, ni enrichissant.

Ce qui donne de la valeur à un monde, c'est sa communauté. La valeur repose sur les gens. Le digital repose sur les gens, pas les technologies.

Dans un monde en ligne, il faut qu'il se passe des choses. Il faut qu'on y aille pour rencontrer des gens, discuter, apprendre, changer, faire des rencontres.

Voilà pourquoi Second Life continue à très bien marcher. 

Second Life: 600 000 utilisateurs uniques par mois, 650 millions de transactions par an.

Second Life, c'est un peu vieux (2003), un peu moche, ça ne surf pas sur la hype, c'est gratuit, c'est accessible avec n'importe quelle machine, pas de NFT, pas de crypto, peu de spéculation, mais une communauté en béton.

Alors pourquoi le 1er métavers marche-t-il mieux que tous les trucs fancy que l'on a vu pulluler ces dernières années ?

Parce que les gens. Voilà.